Venons en plus précisément à la montre qui vous intéresse. Le point le plus appréciable sur cette Sumo est à mon avis le travail très subtil réalisé par Seiko sur le boitier, tout en courbes et en alternance de traitements de surface. La carrure, et en particulier les larges cornes, présente des arêtes aux formes complexes délimitant les surfaces polis des surfaces brossées.
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Travail des surfaces au niveau des cornes (alternances poli / brossé) |
Ce soucis du détail sur la finition du boitier donne l'impression d'une grande fluidité et permet de sortir cette Sumo hors des profondeurs sous-marines. Son esthétisme à tomber modernise considérablement la gamme des plongeuses Seiko et fait presque oublier les 45 mm du boitier (sans la couronne). Sur ce plan, la Seiko Sumo surpasse de beaucoup bon nombre de plongeuses présentant pourtant un prix bien plus élevé, à commencer peut-être par le haut de gamme des plongeuses Seiko, la Marine Master (SBDX001).
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La Seiko SBDC005 dans toute sa splendeur |
Le travail sur le boitier est d'autant plus mis en valeur de part le diamètre important de la montre et l'entre-corne de 20 mm. Cette faible largeur d'entre-corne est pour certains un point faible puisqu'il ne permet pas la mise en place de bracelet de grande largeur puisqu'il est vrai que l'on est davantage habitué à voir un bracelet de 22 mm, voire plus, sur un tel gabarit. Pour ma part, j'ai vraiment le sentiment que la Sumo n'aurait pas le même charme avec des cornes plus minces.
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La Seiko SBDC005 au poignet (19 cm) avec le bracelet Seiko d'origine en 20 mm à l'entre-corne |
Pour en revenir sur la taille du boitier, ses 45 mm, hors couronne, en impose, Sumo oblige ! Cela dit, c'est une taille idéale pour mon poignet de 19 cm. La montre reste très bien positionnée sur mon poignet quelque soit le bracelet utilisé (acier ou caoutchouc ; je n'ai pas testé le NATO).
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La forme du boîtier épouse parfaitement le poignet (19 cm) |
Le boitier pèse à lui seul (sans bracelet) 93 grammes d'après ma balance de cuisine. Avec le bracelet d'origine en acier inoxydable, la montre pèse 178 grammes (toujours d'après ma balance de cuisine). J'aime sentir cette masse à mon poignet. La montre est présente et j'en profite d'autant plus.
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Katsuhisa Higuchi, le faiseur de rêves
Sommaire
La Sumo, un modèle emblématique
Katsuhisa Higuchi, le faiseur de rêves
Un travail sur la carrure remarquable
Une lunette évasée originale
Cadran et aiguilles : une lisibilité parfaite
La couronne siglée
Un verre Hardlex, classique chez Seiko
Le fond gravé du logo du tsunami
Mes bracelets pour la Sumo
Les autres bracelets pour la Sumo
Le calibre 6R15 dans les entrailles de la bête
Conclusion
La Seiko SBDC005 en photos (à venir)
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